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Les films qui donnent envie de se mettre au sport !

Qui peut affirmer ne pas aimer les films sportifs ?

Même les moins athlètes d’entre nous aiment ces histoires où le mental triomphe de l’adversité, avec ces métaphores dans lesquelles le petit gars s’attaque aux Goliaths et les bat alors même que le jeu est parfois truqué.

Tantôt les films de sport « puent » l’esprit d’équipe, tantôt il inspire par des exemples d’individualisme exceptionnel.

Voici une toute petite sélection de 5 films de sport marquants parmi tant d’autres.

Car le cinéma en a vu passer : des drames sur fond de boxe aux comédies de basketball en passant par des documentaires de surf, etc.

Notre sélection des meilleurs films sur le sport à voir absolument !

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Les blancs ne savent pas sauter

Ok, ce n’est peut-être pas le meilleur film de basket et oui, il a indéniablement pris un sérieux coup de vieux, mais « White Men Can’t Jump » est tout de même une œuvre touchante (et un peu drôle parfois) sur la balle orange que beaucoup pratiquent pour oublier qu’ils ne sont plus des enfants.

Dans ce film, Woody Harrelson et Wesley Snipes forment un duo comique qui ne paie pas de mine, et affrontent les meilleurs streetballers de Venise Beach dans le but de gagner des compétitions locales…

Qui a dit que les blancs ne savaient pas sauter ?

Rocky (1976)

Impossible de faire un top des films de sport sans parler de Rocky, je pense qu’on est tous d’accord là-dessus.

Il y a une raison pour laquelle le Rocky original a remporté l’Oscar du meilleur film : c’est un drame étonnamment vivant et sensible à propos d’un boxeur que tout le monde dit fini, et qui se voit offrir une dernière chance, très improbable, de faire ses preuves contre le champion du monde poids lourd…

Si vous cherchez un film de sport symbolique, il y a tout dans Rocky, détermination, motivation, le tout sous forme de rêve américain…j’en ai des frissons.

Voilà un film qui donne envie de s’arracher et de tout donner, de saisir sa corde à sauter et de repartir s’entrainer, voire d’aller boxer des carcasses dans les chambres froides.

Raging Bull

On reste dans la thématique de la boxe avec Raging Bull.

« Je ne connaissais rien à la boxe« , a avoué un jour le réalisateur Martin Scorsese, ce qui explique probablement pourquoi Raging Bull est un portrait si brutal et sans romantisme de ce sport et du protagoniste du film : Jake LaMotta (incarné par un certain Robert De Niro).

Tourné en noir et blanc et incorporant des scènes de combat novatrices qui mettent l’accent sur la violence brute, Scorsese n’a pas tant fait un film de boxe qu’un fil conducteur de ses films précédents, explorant les façons dont la masculinité empoisonne tout le monde sur son chemin.

Moins un sujet biographique qu’une étude psychologique de ce qu’il faut pour monter sur le ring (et ce qui se passe quand on emporte avec soi son instinct de tueur), c’est l’anti-Rocky : Il n’y a pas de victoire morale…

When we were Kings

Leon Gast s’est envolé pour le Zaïre en 1974 pour tourner le combat « Rumble in the Jungle » de Muhammad Ali et George Foreman, puis a passé plus de 20 ans à chercher l’argent pour finir son film.

La persévérance a porté ses fruits : bénéficiant d’une perspective de deux décennies, son documentaire, lauréat d’un Oscar, est le point final de ce combat légendaire, avec des témoignages de Norman Mailer et George Plimpton, des clips d’entraînement et des images du moment où le plus grand reprend la ceinture.

Au moment de ce match épique, Ali était l’outsider, s’attaquant à un champion invaincu des poids lourds, certains pensant que c’était une folie et d’autres prédisant que cela se terminerait par un massacre.

Mais quand vous regardez le charismatique combattant courir dans les rues encombrées d’Afrique alors que les enfants chantent son nom, vous croyez soudain que le champion du peuple ne peut tout simplement pas être abattu ou brisé…

Un chef d’œuvre, tout simplement.

He got game

Dans ce film de Spike Lee (véritable chef-d’œuvre aux yeux de tout basketteur qui se respecte) Ray Allen incarne Jesus Shuttlesworth (un surnom qui lui restera), le meilleur espoir basket de la nation !

Son père, Jake (Denzel Washington), purge une peine de prison après l’homicide involontaire de sa femme.

Le gouverneur de l’État fait une offre à Jake : il le relâche pendant une semaine, et s’il peut convaincre son fils Jesus de signer à la Big State University, le gouverneur réduira la peine de Jake.

Le moins que l’on puisse dire, c’est que le mythique shooteur de 3 points est étonnamment crédible en tant qu’acteur !

Effectivement, ce p’tit gars a du jeu !

Ce n’est pas tant un film sur le sport que sur le capitalisme.

Il ne se termine pas d’ailleurs, comme l’exige la formule classique, par un gros match.

Il s’agit d’enjeu réel, qui implique de l’argent plus que des résultats finaux, et de l’art du spectacle autant que de l’athlétisme.

 

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